Le Toucher

Comment je suis devenu pianiste

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J’ai toujours pensé que jouer du piano était aussi simple que de s’asseoir et de poser mes mains sur le clavier. Quelle illusion ! La réalité est bien loin de mon intuition.

Pour obtenir un bon son, il est nécessaire de suivre une série d’étapes ou de stades basés sur des exercices préparatoires de la main, le réveil de muscles et de groupes musculaires qui étaient en sommeil et que nous n’avons peut-être jamais découverts.

Le processus est lent mais efficace à long terme. Dans un monde où tout va à un rythme irrégulier, exagéré, Marie Jaëll nous offre la possibilité de passer à la vitesse inférieure, de nous écouter, de nous taire et de chercher la voie, le chemin et la connaissance de nos facultés psychophysiologiques, cachés dans un coin de notre être.

C’est ce que l’on appelle le toucher. La recherche d’un souvenir, d’un déjà-vu qui nous procure une sensation éphémère qu’il faut sans cesse rappeler.

En fait, jouer du piano peut être un événement simple. Le problème ou la difficulté survient lorsque nous nous demandons ce que nous pouvons faire avec l’instrument, pourquoi nous jouons, ce que nous recherchons lorsque nous interprétons une pièce, comment le faire pour atteindre plus profondément l’âme du compositeur ? Comment faire vibrer le public et participer à ce qui peut être un sentiment partagé, un tête à tête avec l’auditeur ?

Les ressources sont nombreuses et très diverses : de la tension-contraction et de l’éveil des sensations tactiles avec des exercices en dehors du clavier (roulades, ellipses, abductions, etc.), à la réorientation du doigt sur la touche que permet le travail avec la position abaissée, qui libère et aide le doigt à trouver l’élasticité dont il a besoin pour pouvoir relâcher toutes sortes de tensions.

« …Une bonne attaque vient d’une pensée qui s’est libérée… » (Mme Bosch, élève de Marie Jaëll, extraut de sib livre Art et Maîtrise des mouvements artistiques avec introduction d’Eduardo del Pueyo).

Le fait qui découle de ce processus est celui de la liberté. Un jeu libre n’est atteint que lorsque l’individu atteint un fort état de pureté, lorsqu’il n’y a pas d’obstacle ou de distraction devant lui et qu’il peut avoir ce contact du bout du doigt avec la touche de manière légère mais adhérente, afin de pouvoir laisser une bonne impression sonore digitale montrant chaque élément en jeu de la pièce qui est interprétée.

Tout semble facile à première vue, mais le travail doit être constant et d’une grande discipline si l’on veut obtenir des résultats satisfaisants. L’acte de jouer peut donc devenir un art s’il génère un mécanisme à double nature : organique et esthétique. C’est une façon de se retrouver.

Chaque jour doit être une réflexion sur les sensations que, par la force des choses, un professeur initié à cette philosophie va éveiller en nous.

Au bout d’un moment, chacun suit son propre chemin avec son propre style mais avec des bases solides, résultat d’années de recherches scientifiques, de recherches et de découvertes dans l’intervention des groupes musculaires qui dérivent du bras, de l’avant-bras. J’encourage tous ceux qui souhaitent s’engager dans cette voie à persévérer et à ne pas faiblir dans le rythme de la recherche et de la persévérance.

« …Une bonne attaque vient d’une pensée qui s’est libérée… » (Mme Bosch, élève de Marie Jaëll, extrait de son livre Art et Maîtrise des mouvements artistiques, avec introduction d’Eduardo del Pueyo).

Le fait qui découle de ce processus est celui de la liberté. Un jeu libre n’est atteint que lorsque l’individu atteint un fort état de pureté, lorsqu’il n’y a pas d’obstacle ou de distraction devant lui et qu’il peut avoir ce contact du bout du doigt avec la touche de manière légère mais adhérente, afin de pouvoir laisser une bonne impression sonore digitale montrant chaque élément en jeu de la pièce qui est interprétée.

Tout semble facile à première vue, mais le travail doit être constant et d’une grande discipline si l’on veut obtenir des résultats satisfaisants. L’acte de jouer peut donc devenir un art s’il génère un mécanisme à double nature : organique et esthétique. C’est une façon de se retrouver.

Chaque jour doit être une réflexion sur les sensations que, par la force des choses, un professeur initié à cette philosophie va éveiller en nous.

Au bout d’un moment, chacun suit son propre chemin avec son propre style mais avec des bases solides, résultat d’années de recherches scientifiques, de recherches et de découvertes dans l’intervention des groupes musculaires qui dérivent du bras, de l’avant-bras. J’encourage tous ceux qui souhaitent s’engager dans cette voie à persévérer et à ne pas faiblir dans le rythme de la recherche et de la persévérance.